« Il y a une même souffrance. Quand par exemple, un attelage est bombardé, tout est broyé. On n’arrive plus à faire la distinction entre les corps animaux et les humains. La communauté de destin frappe aux yeux sur un champ de bataille. On entend autant les hommes que les animaux crier » décrit Eric Baratay


BARATAY Eric, Bêtes des tranchées, Des vécus oubliés, CNRS EDITIONS, 2013.

 

Un monument qui rend hommage aux animaux de guerre


Les animaux ont été massivement réquisitionnés pour les besoins de la guerre. Ils n’ont pas eu le choix. Dans le monde, onze millions d’équidés (chevaux, ânes et mulets), 100.000 chiens, 250.000 pigeons, notamment, ont été utilisés pour porter, tirer, guetter, secourir ou informer au cours de la Grande Guerre. En France, un quart des chevaux a été réquisitionné pour les besoins de la guerre.


Il est important que la France reconnaisse, par l’édification d’un monument mémoriel, le rôle majeur et les souffrances des animaux utilisés pour la Grande Guerre.


Il convient aussi de se souvenir des animaux sauvages, morts sur les champs de bataille des deux guerres mondiales, victimes anonymes des bombardements, habitants des forêts et prairies transformées en charniers par les obus et les mines.


Les guerres ne sont pas seulement des tragédies humaines ; elles sont aussi des tragédies animales !


À l’étranger, plusieurs capitales, comme Londres, Canberra, Ottawa et Bruxelles, ont rendu hommage aux animaux de guerre en leur consacrant des monuments.


Le 30 janvier 2024, la Mairie de Paris a organisé au square Boucicaut une cérémonie pour l’inauguration du monument aux animaux de guerre. L’Adjointe à la Maire de Paris en change de la Mémoire, Laurence Patrice, l’Adjoint à la Maire de Paris, Christophe Najdovski, le Conseiller de Paris du 7ème, René-François Bernard, le Président du Souvenir Français, Serge Barcellini et Amandine Sanvisens pour PAZ ont pris la parole lors de la très solennelle cérémonie.



On coupait les naseaux des mulets pour qu'ils ne braient pas... Entendre "braire" un mulet, un risque que les soldats ne pouvait prendre en temps de guerre.  Quelle torture pour ces pauvres animaux !!!

Que l'on tue aujourd'hui par milliers dans les communes de France !!! Ces oiseaux, ces colombes détestés par les humains qui ne se souviennent pas avoir gagné leur liberté grâce à eux (vaillant la pigeonne et Bel(le) ami, tous deux médaillées de guerre)...

250 000 pigeons ont donné leurs vies pour sauver les nôtres et celles de nos enfants.

Nous avons envers ces oiseaux un devoir de mémoire.

Cérémonie d'inauguration du mémorial dans le 11ème arrondissement de Paris

en présence de la Présidente de PAZ Amandine Sanvisens.

https://zoopolis.fr/qui-sommes-nous/

PAZ : Maison de la Vie Associative et Citoyenne du Quartier Latin
4 rue des Arènes
75005 Paris

discours de l'inauguration du monument rendant hommage aux animaux de guerre
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